Paris Vox – Montrouge fait beaucoup pour la promotion de l’art contemporain. Les oeuvres présentées à la Biennale avaient laissé dubitative l’équipe de Paris Vox (voir notre article :https://www.parisvox.info/2017/10/23/biennale-dart-contemporain-de-montrouge-puisquon-dit-cest-de-lart/ ). Cette fois ce sont celles du 62 eme salon d’art contemporain qui étaient proposées à la vente aux enchères. Ainsi des « amateurs » ont pu acquérir diverses pièces de l’exposition, comme un bocal de trognons de pommes (mangées par « « l’artiste » lui-même!) ou deux tranches de mie de pain ornée d’un dessins au laser lors de la vente organisée hier, samedi 4 novembre.
Cette année 73 lots étaient mis aux enchères dont 36 à moins de 100 euros. Les plus grosses ventes ont atteint les alentours de 2000 euros. La vente a attiré un peu plus de 130 curieux, la plupart peu habitués aux salles des ventes. Une assistance novice qui a ravi Ami Barak, commissaire du 62e salon de Montrouge, qui souhaite « rendre plus accessible » l’art contemporain. Ainsi les gogos, pardon les acheteurs, ont-il pu repartir avec des sculptures vides-poches (650 euros), un néon d’enseigne (1000 euros), une horloge en mousse (400 euros) ou un carnet gribouillé à la main (40 euros)…
Peu « d’oeuvres » ont dépassé leur estimation au catalogue et le commissaire priseur, Frédéric Chambre, s’est plusieurs fois plaint du « peu d’activité » de la salle… On se demande bien pourquoi…
Le catalogue de la vente est disponible en ligne. Nous conseillons à nos lecteurs de le consulter, car il faut vraiment le voir, pour le croire :
http://www.piasa.fr/pdf/catalogue/Catalogue_62_Montrouge_SD.pdf