Paris Vox – Les candidats de la majorité présidentielle d’Emmanuel Macron devaient être « exemplaires » et redorer l’image de la politique aux yeux des français… Malheureusement, plusieurs d’entre eux sont déjà l’objet de démêlés avec la justice. C’est notamment le cas d’Alain Brevet, suppléant d’Isia Khalfi, candidate (LREM) dans la 1e circonscription des Hauts-de-Seine, accusé d’agressions sexuelles.
Mis en examen, Alain Brevet a été convoqué lundi 12 juin devant le tribunal correctionnel de Nanterre pour répondre de ces graves accusations. Les faits concernent la période où le candidat « marcheur » était à la tête d’un foyer d’aide aux réfugiés situés à Bois-Colombes, de 2010 à 2012. Trois employées de ce foyer ont en effet porté plainte pour viols. Mis en examen pour « agressions sexuelles » (les faits ayant été requalifiés lors de la procédure, il devrait être jugé en mars 2018.
Isia Khalfi, de son côté, affirme n’être aucunement au courant de cette affaire et plaide la surprise et la bonne foi. Elle affirme avoir « exclu immédiatement de la campagne » son suppléant et « avoir coupé toute relation avec lui. »