Paris Vox – L’accès à la PMA (Procréation médicalement assisté) a beau être restreint législativement, il semble que son usage se banalise de façon rapide. Ainsi, en Seine-Saint-Denis, Luigi, 69 ans, vient d’apprendre qu’il pourrait bénéficier d’une procréation médicalement assistée pour avoir un enfant avec sa compagne de 33 ans.
Les deux tourtereaux avaient lancé la procédure de PMA il y a quatre ans. La compagne de Luigi avait à l’époque du mal à procréer. Depuis, lui a dû se faire opérer de polypes malins (types de cellules cancéreuses) causant une infertilité définitive et irréversible.
Luigi avait néanmoins décidé de congeler ses spermatozoïdes, avant l’opération, auprès d’un laboratoire parisien.
Suite à l’opération, le laboratoire a refusé de donner suite à la demande de PMA, estimant le risque d’échec trop élevé. Le couple a alors décidé de porter l’affaire devant les tribunaux. Ces derniers ont décidé de donner droit au couple et ont ordonné au laboratoire parisien de transférer les spermatozoïdes congelés à une clinique belge qui lancera alors la procédure…
De son côté, l’Agence de la biomédecine indique poursuivre la procédure judiciaire devant la cour d’appel de Versailles demandant une clarification des règles applicables en matière d’AMP (PMA) et l’interprétation de la loi de bioéthique dans ce domaine.
Elle rappelle que la loi impose d’être en âge de procréer et renvoie pour apprécier cette condition aux équipes médicales de PMA puis à l’Agence de la biomédecine pour les exportations et les importations de gamètes.