La Chapelle : face au harcèlement des femmes, Caroline de Haas propose des trottoirs plus larges

La Chapelle : face au harcèlement des femmes, Caroline de Haas propose des trottoirs plus larges

Paris Vox – Le harcèlement que subissent les femmes dans le quartier de La Chapelle dans le nord de Paris est sans aucun doute le sujet de la semaine. Médiatiquement tout du moins, puisque c’est, en réalité, un danger que les femmes de ce quartier subissent depuis un certain nombre d’années déjà. C’est un article du Parisien qui a mis le feu aux poudres, le 18 mai, relatant l’enfer que vivent les femmes de La Chapelle-Pajol.


En pleine campagne législative, ces agressions verbales répétées ont évidemment poussé certains politiciens à s’exprimer sur le sujet. Anne Hidalgo a annoncé vouloir augmenter la présence policière dans le quartier. Une mesure à l’efficacité limitée, les forces de l’ordre ne pouvant rester immobiles à proximité des fautifs toute la journée. Elle a aussi annoncé vouloir « étudier la possibilité de créer un groupe local dédié de traitement de la délinquance ». Une nouvelle fois, le flou artistique est de rigueur.

Cependant, la palme des solutions lunaires revient sans aucun doute à Caroline de Haas. La militante féministe, candidate dans le XVIIIème arrondissement parisien (à proximité du quartier en question), soutenue par le Parti Communiste et EELV, a en effet  annoncé que le harcèlement était lié au manque d’espace. Sa solution miracle était donc toute trouvée : élargir les trottoirs et augmenter l’éclairage public… A croire que certains n’ont pas véritablement saisi la gravité du problème ou sont gênés par l’identité des fautifs, souvent migrants donc « innocents et intouchables par nature ». Le « féminisme » de façade s’efface alors devant l’idéologie pro-migratoire…

Pourtant les causes de la situation sont assez faciles à déterminer. L’augmentation exponentielle dans les derniers mois de ces phénomènes de harcèlement sexuel dans la rue est liée à l’installation récente de très nombreux migrants, quasi exclusivement des hommes seuls, Porte de la Chapelle. Des clandestins qui reproduisent à Paris des comportements déjà observés à Cologne ou en Suède et que l’élargissement des trottoirs ou l’installation de l’éclairage public ne devraient pas spécialement dissuader. Malek Boutih a d’ailleurs proposé une autre solution, bien plus radicale : « Il faut dégager tous les gens qui emmerdent les femmes ».