Législatives : Jean Marie Le Guen renonce à se représenter.

Législatives : Jean Marie Le Guen renonce à se représenter.

Paris Vox – Les législatives arrivent avec leur lot de candidatures mais aussi de retraits. Aujourd’hui le député de Paris, Jean Marie Le Guen annonce sa décision de ne pas se représenter. Retour sur sa carrière.


Le député de Paris, qui était encore secrétaire d’Etat au développement du dernier gouvernement de François Hollande, annonce sa décision de ne pas se représenter en tant que député de Paris.

L’édile argumente en confiant au Parisien qu’il s’agit là d’une : “décision personnelle et un choix politique en faveur du renouvellement”.

Le renouvellement arrive à point pour l’homme qui a fêté ses 64 ans en début d’année, mais l’heure de la retraite n’a visiblement pas sonné car il ne compte pas renoncer à son mandat de Conseiller de Paris pour l’heure.

Jean Marie Le Guen a été élu pour la première fois député en 1988 et cumule depuis plus de 20 années à siéger à la fois au Palais Bourbon en tant que député et au conseil de Paris en tant que Conseiller.

En proclamant une volonté de renouvellement, il s’inscrit dans la droite ligne du nouveau président de la République auquel il se défend d’avoir proposé ses services.

Le député de Paris, bien qu’assez méconnu et discret, fréquente les arcanes du PS depuis le début des années 80 (il était premier secrétaire du mouvement des jeunes socialistes en 1980), et a occupé plusieurs postes au sein de la MNEF (mutuelle étudiante) ce qui lui d’ailleurs valu une mise en examen pour emploi fictif en 1998, les juges lui reprochant notamment près de 1,5 million de francs qui auraient été indûment perçus. Le procès avait finalement abouti à un non-lieu.

Le dernier caillou dans le soulier de Jean Marie Le Guen avait été placé par les journalistes d’investigation Georges Malbrunot et Christian Chesnot qui affirmaient dans leur livre “Nos chers émirs” que Jean Marie Le Guen aurait usé de son poste de secrétaire d’Etat au parlement afin d’obtenir des émoluments (on parle d’une demande de 10 000 euros par mois) du Qatar contre un parlement “aux ordres” notamment vis-à-vis des investissements qatari sur le territoire national…