Paris Vox – Paris Vox s’est procuré en avant-première le rapport intitulé « Lutte contre les discriminations et pour l’égalité entre les femmes et les hommes, lutte contre les violences faites aux femmes » qui sera étudié lors de la Commission permanente du Conseil régional d’Ile-de-France du mercredi 17 mai prochain. Ce rapport laisse apparaitre de généreuses subventions accordées à des associations très politisées.
Le conseil régional d’Ile de France a changé de majorité fin 2015, mais la rupture attendue par de nombreux franciliens espérant en une « droite de conviction » se fait encore attendre.
Les informations que nous révélons aujourd’hui prouvent une fois encore la complaisance d’une droite soucieuse de ne pas subir le pouvoir de nuisance de certaines associations. Alors que lors de l’entre-deux tours des élections régionales en 2015, Valérie Pécresse déclarait : « Je sais que vous avez perdu confiance dans la politique. Vous attendez beaucoup plus des de vos élus, plus de sécurité mais aussi plus d’espoir, plus d’engagement, plus de conviction et plus d’honnêteté.», le citoyen francilien peut se demander où sont passées les convictions de la majorité régionale et en premier lieu celles de sa présidente…
- La première subvention versée l’est auprès de SOS Racisme et s’élève à 25 000 €.
Cette subvention est versée pour l’organisation de testings envers les particuliers et les agences immobilières, 4 profils tests ont été mis à jour : une personne d’origine maghrébine, subsaharienne et asiatique et une personne ultramarine.
Cette action de SOS Racisme est dotée à 92 % de fond publics ! La région y contribue bien plus largement que le département de Seine-Saint-Denis ou la Ville de Paris qui sont pourtant dirigés par une majorité socialiste (Paris : 1000 €, 93 : 2000 €).
- La seconde subvention s’élève à 25 000 € et concerne l’inter- associative LGBT (regroupement de 60 associations).
Le versement de cette subvention s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les discriminations, contre l’homophobie et la sérophobie.
Le versement de la ville de Paris et celui de la Mairie sont identiques 25 000 € chacun, dès lors quelle différence entre une politique de gauche ou de droite ?
Il est également intéressant de creuser et de voir que parmi les membres de l’Inter LGBT nombreux sont ceux à réclamer la légalisation de la gestation pour autrui. Dans les membres actifs du regroupement de nombreuses associations sont clairement affiliées à des partis politiques (source : https://www.inter-lgbt.org/presentation/associations-membres/)
Alors que Valérie Pécresse déclarait en décembre 2016 « Toute notre démarche est dictée par la volonté de répondre aux besoins des habitants d’Ile-de-France », on peut légitimement s’interroger sur les besoins réels couverts par des associations clientélistes. Quant aux membres la majorité de Madame Pécresse issus de « Sens Commun », pourquoi sont-ils silencieux sur ce dossier qui touche pourtant directement leurs « convictions » du beau temps de la Manif pour tous ?
Le conseil régional de droite accorde-t-il ses subventions de peur de devenir ostraciser comme l’est le Front National par ces associations richement dotées par la région ?
On peut en effet constater l’engagement de SOS Racisme et dans une mesure moindre de l’Inter LGBT dans cette campagne pour l’élection présidentielle où leur discours anti-FN est sans faille.
La lutte pour l’égalité et contre les « discriminations », qui a été longtemps le terreau électoraliste du parti socialiste, semble désormais étendue aux Républicains et leurs alliés centristes en région Ile de France.