Paris Vox – Nos lecteurs auront observé que la rédaction a pris le soin de ne pas surenchérir sur les affaires qui accablent l’ancien premier ministre François Fillon. Il ne s’agit bien sûr aucunement d’une quelconque prise de position en faveur du candidat « de la droite et du centre », mais nous souhaitons laisser le temps à la justice de tirer le vrai du faux de toutes ces affaires et ne pas suivre la meute médiatique qui s’acharne sur l’un et épargne les autres, notamment son favori Emmanuel Macron.
L’affaire qui nous intéresse aujourd’hui est donc d’ordre politique, c’est la position du candidat Fillon sur le délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse.
Dans une entrevue à paraître le 23 mars dans le prochain numéro de Famille Chrétienne, le candidat du parti « Les Républicains » annonce son intention d’abroger le texte sur le délai d’entrave à l’IVG.
Cette position, qui rassurera l’électorat issu des rangs de Sens Communs (émanation politique de la Manif pour Tous), laissera toutefois sceptique la plupart des observateurs. En effet le député de Paris François Fillon a brillé par son absence lors du débat et du vote à l’assemblé nationale de ce texte.
Ajoutées à cette prise de position, les récentes déclarations du candidat « Les Républicains » sur le racisme anti-français alors qu’il s’était toujours opposé à l’emploi de ce terme, ont tendance à prouver une « radicalisation » du discours du candidat de la droite et du centre.
Discours de candidature contre actes en tant que député, Jacques Chirac avait coutume de dire « les promesses n’engagent que ceux qui y croient.. » peut-être que François Fillon qui avait été ministre de l’Education sous Chirac n’a pas oublié tous les préceptes de celui qui fut à deux reprises Président de la République…