Paris Vox – Le samedi 25 février prochain, le mouvement La Dissidence française organise une manifestation à Paris, place de la Bourse à 15 heures, sur le thème « Les nôtres avant les autres ». Nous avons rencontré les initiateurs de cette manifestation afin d’en savoir plus sur leur organisation ainsi que sur le sens de leur action.
Paris Vox : Pourriez-vous nous présenter la Dissidence Française et ses objectifs ?
DF : La Dissidence Française est une communauté d’action politique, culturelle et sociale. Au carrefour des différents courants du nationalisme français, nous travaillons à forger une force de reconquête, radicalement opposée à l’idéologie dominante, libérale et mondialiste, mais aussi résolument novatrice, tournée vers l’avenir, à vocation avant-gardiste.
Notre démarche de rupture est donc nécessairement multiforme et se concrétise dans une multitude d’initiatives concrètes et enracinées qui nous permettent de développer notre implantation locale un peu partout en France, et ainsi de multiplier les pôles autonomes de résistance à ce que nous appelons la “république des partis, des loges, et des lobbies”.
L’objectif, c’est ainsi d’agir sur le réel et de faire avancer nos idées, autrement que par les élections ou la violence, conscients que l’action déterminée d’une minorité éclairée peut changer la donne.
Paris Vox : Vous organisez une manifestation samedi 25 février, pourriez-vous nous en dire un peu plus à propos de celle-ci ?
DF : Le spectacle offert par la campagne présidentielle est tout simplement sidérant de vacuité et témoigne d’une crise morale et politique profonde. Les vrais enjeux sont systématiquement occultés. On débat de questions comptables ou secondaires. Les médias de masse font et défont des candidats éphémères qui, de toutes façons, ne portent aucune proposition à la hauteur des défis de notre temps. Les clivages habituels se révèlent totalement dépassés, tant la plupart des candidats n’affichent que des différences de degré, et non de nature.
Nous voulons profiter de cette campagne pour mettre au coeur du débat public une exigence fondamentale : celle de la préférence nationale. Nous appelons donc à une grande mobilisation le samedi 25 février prochain à 15h, Place de la Bourse à Paris. Un mot d’ordre : “Les nôtres avant les autres !”
Les offres d’emplois, de formations, les attributions de logements sociaux, de prestations sociales et de places dans les centres d’hébergement d’urgence doivent être réservés en priorité aux Français, et non aux étrangers.
C’est une mesure de bon sens, et c’est la raison pour laquelle nous pensons que cette manifestation sera une réussite.
Paris Vox : Quel est l’ancrage local (parisien/francilien) de la DF ?
DF : Notre section parisienne est l’une des plus actives. C’est elle notamment qui organise régulièrement des tournées de solidarité durant lesquelles nos militants distribuent des vivres, des boissons chaudes et des vêtements aux Français de la rue délaissés par les autorités qui leur préfèrent les “migrants”. En résumé, on fait le boulot que la République ne fait pas, et nous ne pouvons le faire que grâce aux dons de nos sympathisants et à la détermination de nos bénévoles. Aujourd’hui, ce sont plus de 3000 repas qui ont ainsi été distribués à l’occasion de ces maraudes régulières.
Notre section parisienne participe également à des manifestations, organise des entraînements sportifs, des soirées de cohésion patriote et des conférences qui participent d’une dynamique communautaire qui est au coeur de la stratégie de la Dissidence Française. Enfin nos militants parisiens sont mobilisés régulièrement pour des opérations plus classiques de tractages ou de collages d’affiches afin de faire connaître le Mouvement ainsi que les idées que nous portons.
Paris Vox : Comment peut-on vous rejoindre ?
DF : Il suffit d’adhérer (en ligne ou par courrier). Toutes les informations nécessaires sont sur notre site web (www.la-dissidence.org). La cotisation annuelle est fixée à 36 euros. Je précise que l’adhérent peut choisir de simplement nous soutenir financièrement, sans militer, ou de s’engager en tant que militant et participer ainsi à nos actions sur le terrain.
Paris Vox : Un mot pour conclure ?
Plutôt l’avant-garde que le dernier carré.