Paris Vox – Malgré la création de plusieurs centres d’accueil et d’hébergement, le flux de migrants clandestins ne baissant pas d’intensité, de nouveaux campements sauvages se forment à Paris. Afin de tenter d’éviter ce phénomène, la mairie de Paris n’hésite pas à mettre en place des « dispositifs anti-migrants », comme il en existe déjà pour empêcher les SDF de dormir dans certains lieux, notamment sous la forme d’installation de lourdes pierres qui parsèment les zones dégagées propices à l’installation de campements de fortune.
C’est notamment le cas sur terre-plein central du boulevard Ney (XVIIIe) où des dizaines de blocs de calcaire ont été acheminés par des engins municipaux le week-end dernier.
Cette installation Il scandalise les militants des comités de soutien aux migrants clandestins tandis que les riverains eux soutiennent l’initiative évoquant la dégradation de leurs conditions de vie depuis l’arrivée massive de migrants.
« Aucune solution politique globale n’est apportée, cela ne peut pas continuer comme ça… Ce dispositif peut-paraître choquant mais nous il nous protège de nouveaux campement sauvages, insupportables tant pour les riverains que pour leurs occupants, notamment en terme d’hygiène et de sécurité… La plupart des « bénévoles au grand coeur» n’habitent pas, eux, dans le quartier… » explique notamment l’un d’entre eux.
De son côté, la mairie de Paris assume son opération, arguant que “les 145 migrants qui dormaient dans ce secteur ont fait l’objet d’une opération de mise à l’abri la semaine dernière ».