Paris Vox – Il aura fallu plus de quatre ans au ministère de l’Intérieur pour mettre un terme à la saga de la fin de carrière du « commissaire fêtard » qui dirigea de nombreuses années le commissariat du IVe arrondissement et ses 250 hommes et femmes. Une fin de carrière qui ressemble beaucoup à une fuite en avant, pour ne pas dire une descente aux affaires.
Conduite en état d’ivresse, récidive, abus de pouvoir, cycliste renversé, passage en conseil de discipline (3 fois), jugement en correctionnel, prison avec sursis, cure de désintoxication puis « mise au placard », le policier aujourd’hui âgé de 53 ans aura tout connu ces dernières années sans qu’aucune sanction définitive ne soit jamais prononcée. Celle-ci devrait arriver dans le courant du mois de janvier 2017. Une sanction que l’intéressé attend paisiblement dans un « placard doré » de « chargé de mission » aux ressources humaines à la Préfecture de police.
Pourtant, Jean-Paul Megret, secrétaire national du SICP (syndicat indépendant des commissaires de police) continue de le défendre estimant que « c’est un bon professionnel » qui avait « de bons résultats dans son commissariat et de grandes qualités humaines ». Des qualités apparemment gâchées par un penchant bien trop marqué pour la boisson.