Paris Vox – Dorénavant, Paris Vox publiera régulièrement la retranscription écrite de la chronique de commentaire d’actualité d’Arnaud de Robert diffusée dans la Matinale de Radio Libertés. Aujourd’hui, notre chroniqueur se penche sur la vie et l’oeuvre du ministre du logement, Emmanuelle Cosse…
En ces temps de personnalisation à outrance de la vie oligarchique, il me semble opportun, de temps en temps, de vous livrer au grès de leur actualité, un portrait des animateurs de notre beau paysage politique.
Je n’avais à vrai dire que l’embarras du choix pour ouvrir le bal. La décadence à ça de positif qu’elle vous offre à la pelle des petits bijoux d’ânerie, des perles incarnées d’idiotie humaine. Que voulez-vous, la fin d’un cycle est toujours marquée par le triomphe des médiocres et la dictature des imbéciles. Bref, j’ai dû trancher ce qui n’est pas chose facile. Et puis j’ai acheté un journal hier après-midi et dès les premières pages j’ai su que je tenais mon ouverture, mon champion ou plutôt ma championne.
Elle qui vomissait ce gouvernement de sociaux-traitres ne résistera pas 24h à la belle carotte que Valls lui a mis sous le nez
Emmanuelle Cosse ! C’est sa faute aussi. Hier, elle s’est surpassée en présentant son projet « d’hébergement citoyen ». Il faut peut-être rappeler que madame Cosse est ministre du logement, rien que ça. Elle qui se répandait en insultes sur François Hollande alors qu’elle était secrétaire nationale d’Ecologie Les Verts, elle qui vomissait ce gouvernement de sociaux-traitres ne résistera pas 24h à la belle carotte que Valls lui a mis sous le nez. Cette nomination du 11 février 2016 la voit donc intégrer un gouvernement qu’elle vouait aux gémonies quelques jours avant. En 24 heures, elle trahit son parti et renie ses engagements en termes de non cumul de mandats au prétexte que la fonction de ministre est exécutive et non élective. Belle argumentation ! Aucuns soucis, la fin justifie les moyens chez les arrivistes. C’est d’ailleurs là que nous découvrons la vraie nature de madame Cosse, celle d’une bonne grosse pastèque : verte à l’extérieur et rouge à l’intérieur. Comme pour beaucoup, l’écologisme est un prétexte au gauchisme. Et son écologisme bobo en mode khmer vert, cache mal une ambition bouffie, une soif de pouvoir boursoufflée doublée d’hérésies idéologiques Et c’est à ce poste ministériel que madame Cosse va donner la pleine mesure de sa volonté de trahison. Et pas n’importe laquelle, puisqu’elle entreprend de ne trahir rien de moins que la France et les français. Et pour ce faire, elle va déployer tout le fiel de son gauchisme parisien, elle qui déclare en pleine crises des migrants que « la France et l’Europe peuvent accueillir sans limite de nombre des réfugiés ». Ce sera d’ailleurs sa seule préoccupation.
Pour la ministre du logement, l’habitat c’est d’abord pour les immigrés
Car pour la ministre du logement, l’habitat c’est d’abord pour les immigrés. Elle se moque complètement des français de souche qu’elle juge sans doute trop riches. Les SDF et les précaires apprécieront. Elle qui s’est rendu célèbre en parlant de résorber le « sans-abrisme » en a une vision toute particulière puisqu’elle ne perçoit le sans-abri que comme un immigré. Et pour lui, rien n’est trop beau. Il faut le mixer aux riches, ces affreux fascistes qui osent vivent entre eux. Et hop ! Une belle loi sur la mixité sociale par le logement. Mais depuis quelques jours elle va encore plus loin. Elle tente une expérience de logement direct du réfugié (comprenez l’immigré clandestin) chez l’habitant. 1400 réfugiés vont ainsi être hébergés à titre gratuit dans des familles pendant deux ans. C’est une expérience, bien sûr, avec des familles volontaires et au travers d’un réseau d’associations gauchistes stipendiées pour l’occasion. Objectif ? Il parait que le logement chez l’habitant augmente les chances de trouver du travail, de régler ses problèmes administratifs, favorise l’apprentissage de la langue. Encore une fois, les centaines de milliers de pauvres français de souche, mal-logés, sdf ou chômeurs apprécieront ce zèle xénophile au grand jour. Heureusement que son cochon de député de mari (Denis Baupin) emprunte la voie de Strauss-Khan, heureusement que ce gouvernement est sur sa fin car sinon il y aurait fort à parier que « l’expérience » du migrant chez l’habitant se termine chez vous, chez moi et en mode réquisition. Non, vraiment Emmanuelle est une championne poids lourd de ce que cette gauche bobo-libérale a pu produire ces dernières années. Gauche xénophile de l’argent et des trahisons historiques, gauche totalitaire qui veut faire de la France un hall de gare. Une espèce nuisible comme on dit chez les écolos. Bonne journée !