Paris Vox – Le producteur et réalisateur Luc besson aurait mieux fait de ne pas interjeter appel de sa condamnation en première instance pour plagiat. La Cour d’appel de Paris a en effet confirmé la sentence tout en alourdissant les dommages et intérêts à verser aux plaignants.
465 000 euros (contre 85 000 en première instance), c’est ce que devra verser Luc Besson aux plaignants l’accusant d’avoir plagié « New York 1997 », de John Carpenter, dans son film « Lock out » sorti en 2012 dans les salles obscures.
Luc Besson a déjà fait l’objet de plusieurs plaintes pour plagiat mais il avait jusqu’alors toujours remporté ses procès. Ses deux co-scénaristes et la société de production Europacorp ont été également condamnés conjointement avec le réalisateur.
Dans « Lock out », MS One est une prison spatiale expérimentale où les 500 criminels les plus dangereux au monde sont maintenus dans un sommeil artificiel. Chargée d’une mission humanitaire, la fille du Président des Etats-Unis, Emilie Warnock, arrive à bord de la station. Une mutinerie d’une rare violence y éclate. Emilie et l’équipe du MS One sont prises en otage par les détenus. Le Président décide d’y envoyer l’agent Snow avec pour seule et unique mission de sauver sa fille et personne d’autre.
Dans « New York 1997 », Manhattan est devenu une immense île-prison ou trois millions de détenus sont organisés en bandes rivales. A la suite d’un attentat, l’avion du Président des Etats-Unis se crashe dans le pénitencier. Le chargé de sécurité Bob Hauk décide d’envoyer un prisonnier pour le récupérer. Ce détenu s’appelle Snake Plissken.