Paris Vox – Sale temps pour les locaux syndicaux… Deux jours après celui de la CFDT, c’est cette fois le siège de la CGT, pourtant en pointe dans l’opposition au gouvernement sur la loi Travail, qui a été la cible de casseurs.
En effet, dans la nuit du vendredi 24 juin au samedi 25 juin, des hommes masqués se sont introduits dans l’enceinte des locaux de la CGT porte de Montreuil pour y briser les imposantes portes en verre. Deux pompiers de garde ont été témoins des faits et ont prévenu la police. Aucune interpellation n’a cependant pu être réalisée.
Surenchère dans la radicalité ou au contraire action de “briseurs de grève”, exprimant un ras-le bol face à l’agitation sociale? Il est difficile pour le moment de déterminer les causes réelles de ces actes, même si les méthodes font bien évidemment en premier lieu penser à celles des casseurs d’ultra-gauche.
Ces exactions font suite à des menaces adressées au secrétaire général de la CGT Philippe Martinez dont la directrice de cabinet a d’ailleurs été agressée récemment. Un climat particulièrement lourd et tendu qui inquiète les membres du syndicat comme les autorités.