Paris Vox – Après l’affaire Agnès Saal, l’affaire Matthieu Gallet… A l’INA, les directions changent mais les pratiques restent, et l’argent public semble y être dépensé sans mesure au profit de ses dirigeants.
Dans son rapport provisoire consacré à la gestion de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) de 2007 à 2014, la Cour des comptes met en effet en exergue le train de vie particulièrement dispendieux de l’actuel président de Radio France, Matthieu Gallet. Durant son passage à l’INA, ce dernier ne se serait en effet pas refusé grand-chose, des restaurants étoilés aux hôtels de luxe (le Carlton de Cannes par exemple). Alors que les remboursements de restaurant sont officiellement plafonnés à 30 euros par personne, Matthieu Gallet n’hésitait pas à demander le remboursement de notes allant jusqu’à 614 euros pour deux.
En pleine période d’austérité, ce nouvel exemple d’abus et de gabegie porte un énième coup à l’image des « grands serviteurs » de la fonction publique qui ont une tendance apparemment lourde à se « servir » prioritairement et très largement.
Après la publication du texte final de la Cour des Comptes, Matthieu Gallet devra répondre par écrit aux remarques et admonestations de celle-ci.