Paris Vox – Le président de l’association « Vaincre l’autisme », Monsieur M’Hammed Sajidi, débute aujourd’hui, vendredi 6 mai, son troisième jour de grève de la faim. Il entend par ce geste attirer l’attention sur la cause de l’autisme et défendre sa « Futuroschool », aujourd’hui reconnue comme « établissement d’excellence » et ayant permis à de nombreux enfants, grâce à des méthodes innovantes, de progresser vers l’autonomie. Les méthodes de l’établissement sont une alternative à la psychiatrie lourde trop souvent et trop facilement appliquée en France, selon M’hammed Sajidi, aux cas d’autisme. Pour ce père d’un garçon autiste, l’enfant n’a pas systématiquement besoin de traitements médicaux ni de médicaments mais c’est la politique dominante de la France, une politique qui serait notamment imposée par les lobbys pharmaceutiques.
Créée en 2004, la première « Futuroschool », qui traite les enfants au cas par cas, accueille en permanence une dizaine d’enfants et a obtenu des résultats probants et incontestés. A tel point que le président de l’association affirme avoir reçu plus de 300 demandes d’ouverture d’établissement du même type. Or les institutions semblent chercher à entraver ce développement, multipliant les obstacles et les tracasseries administratives. Ainsi, l’école parisienne attend toujours le renouvellement de son agrément par l’Agence régionale de santé (ARS).
M’hammed Sajidi voit dans cette mauvaise volonté des pouvoirs publics français, une forme de « vengeance » de l’Etat que l’association a fait condamner par le Conseil de l’Europe et par le tribunal administratif de Paris pour non- respect du droit des enfants autistes à l’éducation. “La France ne veut pas voir ses enfants autistes… Nous sommes en retard par rapport à tous les pays d’Europe quand à l’intégration, notamment scolaire, des jeunes autistes…” déplore M’hammed Sajidi. C’est notamment pour dénoncer cet état de faits que M’hammed Sajidi poursuit sa grève de la faim.
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