Chasse aux sorcières : une professeure de danse de Sciences Po poussée à la démission suite à des accusations de « sexisme »

Chasse aux sorcières : une professeure de danse de Sciences Po poussée à la démission suite à des accusations de « sexisme »

Paris Vox- Jusqu’où ira la folie des nouveaux torquemadas de la « théorie du genre » et autres flics de la pensée « conforme » ? Estimer que, lors d’un cours de danse, les hommes doivent danser avec des femmes et inversement est-il désormais un motif suffisant pour être visé par des « plaintes »  ? C’est ce que l’on peut hélas penser au regard de la dernière affaire qui secoue Sciences-Po, ce nouveau temple du conformisme idéologique et de la chasse aux réfractaires à celui-ci.

En effet, une enseignante, qui travaillait depuis huit ans avec Sciences Po, a décidé d’arrêter fin novembre ce cours de danse de salon à la suite de plaintes d’étudiants pour des propos jugés discriminatoires, que l’établissement lui a demandé d’arrêter de tenir. On notera au passage la transformation de plus en plus habituel et fréquente des étudiants en gardiens scrupuleux des nouveaux dogmes et en ce que l’on appelait dans le passé des « mouchards ».

Le crime supposé du professeur ? Avoir voulu que les couples de danseurs durant son cours soient constitués d’un homme et d’une femme car, comme la mise en cause le rappelle, « en danse, il y a un rôle de l’homme et un rôle de la femme. » Une affirmation de simple bon sens qui est aujourd’hui un crime de lèse « égalité »  dans un monde qui va désormais jusqu’à nier la moindre différence entre les sexes.

C’est pourquoi la direction de l’établissement a décidé que « les couples seraient constitués sur la base du statut leader/follower (sic), et non selon le genre ou le sexe des participants ». Un principe que le professeur n’a pas voulu mettre en place dans son cours, ce qui lui a donc valu les plaintes d’étudiants se jugeant « discriminés ».

« Sciences Po me dit que c’est une insulte de dire hommes et femmes et que je ne corresponds pas à la charte éthique. C’est à partir de là qu’on a rompu » a expliqué le professeur auquel on ne peut que souhaiter une bonne suite de carrière loin de cet asile d’aliénés où l’on peut ne plus rien dire ni faire sans risquer de heurter l’ultra-sensibilité de tel ou tel petit sycophante, toujours prêts à dénoncer quiconque ne se plie pas à ses exigences idéologiques.