Paris Vox – Cette semaine, Laurent Bigorgne, anciennement à la tête de l’institut Montaigne, comparaissait devant le tribunal correctionnel de Paris, pour avoir mis de la drogue dans le verre d’une de ses collaboratrices, à son insu, lors d’un dîner privé.
Le prévenu nie toute intention sexuelle dans cette affaire, tandis que la victime affirme au contraire, n’avoir aucun doute sur la volonté de son agresseur de la violer.
Pourtant, le Parquet de Paris n’a retenu aucune charge autour d’un mobile sexuel.
Birgogne évoque une prise massive de cocaïne en ce temps-là, jusqu’à 4 grammes par jour. Après 9h00 d’audience, le ministère public a requis 18 mois de prison avec sursis et une obligation de soins.
Rappelons tout de même que Laurent Biborgne est un proche d’Emmanuel Macron et que l’institut Montaigne demeure très influent dans ce milieu.
Il n’est alors pas interdit de s’interroger sur la question de la toute-puissance à ce niveau du pouvoir et de son ifluence sur la justice sensément « indépendante ». La start’up Nation, tant plébiscitée, ne créerait-elle pas toute une série de responsables économiques, de dirigeants, de décideurs ou influenceurs politiques, lesquels pour certains, dans les ors du pouvoir, s’autoriseraient l’exercice de leurs vices, et ce, en toute impunité.
Constatons alors, que pour le parquet de Paris, droguer sa collaboratrice en lui mettant de la MDMA dans sa coupe de champagne, vaut 18 mois de prison avec sursis. Dont acte !