Paris Vox – Selon une étude du ministère de l’Intérieur, les personnes venues de l’étranger représentent près de la moitié des mis en cause dans les faits de vols avec violence. Et, comme le précise notamment l’écrivain Laurent Obertone, on ne parle ici que des non détenteurs de la nationalité française et non des personnes issues de l’immigration récente.
Découvrant l’eau chaude, Emmanuel Macron déclarait le 26 octobre, sur France 2 : « On ne peut pas ne pas voir que la moitié au moins des délinquants, des faits de délinquance qu’on observe (à Paris), viennent de personnes qui sont des étrangers, soit en situation irrégulière, soit en attente de titre. ». Des propos qui avaient suscité l’ire de la gauche et des organisations immigrationnistes qui ne détestent rien davantage que le réel.
A l’appui de cette affirmation, une étude du service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), sur les vols et violences enregistrés dans les réseaux de transports en commun en 2021. Il est indiqué qu’en Île-de-France, 93 % des mis en cause pour des vols sans violence dans les transports en commun francilien, et 81 % de ceux pour des vols avec violence sur ce réseau, sont identifiés comme étrangers. Même si un « mis en cause » n’est pas forcément toujours coupable, ces chiffres sont néanmoins impressionnants !
Au-delà des transports, en tous lieux, la part des personnes de nationalité étrangère parmi les mis en cause est de 63 % pour les vols sans violence, 42 % pour les vols avec violence, 32 % pour les coups et blessures volontaires. Parmi elles, les ressortissants originaires du Maghreb arrivent en tête de ce sinistre classement.
