Paris Vox – Face à l’explosion de la délinquance et de la criminalité, les prisons françaises sont au bord de l’asphyxie, la plupart étant déjà grandement surpeuplées. C’est pourquoi le centre de détention de Fleury-Mérogis va être agrandi pour pouvoir accueillir 400 détenus de plus d’ici 2023.

Ces travaux s’inscrivent dans le cadre de l’objectif affiché par le gouvernement de création de  15 000 places de prison nettes avant la fin du quinquennat.

Ainsi l’ancien centre de jeunes détenus de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis va laisser place à un centre de détention d’une capacité de 408 places. Ce bâtiment accueillera désormais des majeurs, incarcérés pour de longues peines, entre des murs neufs.

Cette évolution est accueillie positivement par les syndicats pénitentiaires locaux qui rappellent toutefois que ces créations de places doivent  être accompagnées de moyens humains et de matériel en conséquence.

Le maire (PCF) de Fleury-Mérogis, Olivier Corzani, se réjouit également même si selon oui la création de places de prison en doit pas être la seule réponse face à la délinquance et la criminalité.

Les travaux ont commencé en juillet 2020 sur près de 26 000 mètres carrés, et doivent s’achever en mai 2023 pour un coût total de 57 millions d’euros. Ce bâtiment fait partie une rénovation globale de la maison d’arrêt, débutée en 2005 et achevée en 2017 pour un montant de 400 millions d’euros.