Paris Vox – N’en déplaise au ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, qui s’enferme dans le déni et le mensonge, la plupart des individus arrêtés à la suite des violences, vols et agressions qui ont émaillés la soirée de finale de championnat d’Europe de football n’ont pas vraiment des profils de « supporters de Liverpool »…

Si une dizaine de personne interpellées dans l’enceinte du stade pour possession de faux tickets d’entrée ou vente à la sauvette sont bien de nationalité anglaise, il apparaît que les responsables des véritables razzias qui ont eu lieu autour de l’enceinte sportive étaient bien issus de l’habituelle délinquance des cités de l’immigration, comme l’essentiel des témoins l’ont d’ailleurs confirmé.

Le parquet de Bobigny a ainsi enregistré un nombre important de plaintes contre X pour des vols, vols à l’arraché parfois avec violences. Lors de cette soirée, plusieurs syndicats de police ont évoqué la présence aux abords du stade de mineurs connus venant de cités sensibles de Seine-Saint-Denis. Ils ont également évoqué la présence de nombreux migrants, clandestins venus de Paris, de Pantin ou d’Aubervilliers et qui semblaient même s’être organisés pour l’occasion.

Selon Ludovic Bonnet, secrétaire départemental adjoint d’unité SGP-police 93, nombre de ces migrants clandestins étaient dans un état second, sous l’effet de l’alcool et du rivotril ( médicament utilisé par certains migrants pour se shooter). Un état second qui explique en partie l’extrême violence de certaines agressions. Celles-ci ont donné lieu à plusieurs dizaines d’interpellations mais, faute d’auteur identifié, nombre de gardes à vue ont été levées et classées sans suite.