Paris Vox – Islamisation et communautarisme en Ile-de-France. Sur les 85 candidats de l’Union des démocrates musulmans français (UDMF), 32 se présentent en Ile-de-France et 12 dans les Hauts-de-Seine.
Ce parti, ouvertement communautariste musulman, souvent accusé d’être proche des Frères Musulmans, affirme vouloir faire « face à une droite identitaire ultra-libérale et une gauche paternaliste ».
Nagib Azergui, 49 ans, est le président-fondateur de l’UDMF. Il se présente lui-même dans la 4e circonscription des Hauts-de-Seine (Nanterre-Suresnes) après avoir échoué à rassembler le nombre de signatures nécessaires pour briguer la présidence de la République.
Pour ces élections législatives, les candidats de l’UDMF sont : Samir Boumedienne (1re circonscription), Karima Belloufa (2e), Abdel Belkadi (3e), Nagib Azergui (4e), Oussama Adref (5e), Bilèle Khadour (6e), Mokhtar Attaf (7e), Monia Asmani (9e), Samir Amrani (10e), Mustapha Sehili (11e), Kamel Ghaleb (12e) et Farid Nassimi (13e). Il n’y a donc que dans la 8e circonscription, composée de cinq villes (Meudon, Chaville, Sèvres, Ville-d’Avray, Marnes-la-Coquette et Vaucresson) que l’UDMF n’a pas été en mesure d’investir un candidat.
Si le président du parti ne table pas (encore) sur des scores élevés, il entend pérenniser son mouvement lors de ce scrutin stratégique, notamment financièrement car les élections législatives rapportent de l’argent aux formations politique. Une première aide est versée aux partis, qui ont présenté des candidats ayant obtenu au moins 1 % des voix dans au moins 50 circonscriptions.