Paris Vox – Ne parvenant pas à endiguer la violent de plus en plus omniprésente des bandes, 176 élus de l’Essonne, emmenés par le président du conseil départemental, François Durovray, ont publié une tribune dans le quotidien Le Monde pour demander à l’État d’assumer ses «responsabilités régaliennes ». Un appel au secours qui donne une inquiétante idée de l’ampleur de problème…
Le département de l’Essonne est particulièrement touché par les affrontements ultra-violents entre bandes. Ainsi, en 2020, un quart des « rixe »s recensées en France a eu lieu dans ce département, avec 91 affrontements recensés dans ce territoire d’environ 1 300 000 habitants.
En 2021, trois jeunes, dont deux adolescents, ont été tués lors de ces rixes. Mais, selon les auteurs de la tribune, ce département «reste nettement sous-doté en effectifs des services publics de l’État». Pour eux, l’Essonne subit un déficit «d’enseignants, de surveillants, de médecins scolaires ou de pédopsychiatres» mais également de «policiers, de gendarmes» ainsi que de «magistrats».
«Par rapport à sa population, l’Essonne devrait compter 200 policiers supplémentaires», explique le texte publié dans Le Monde. «Comme nous avons 42% de juges de moins par habitant que la moyenne nationale, les délinquants sont trop souvent remis en liberté sans aucune réponse pénale», est-il également écrit dans la tribune.
Cette lettre ouverte se conclut par un appel au président de la République Emmanuel Macron à se rendre dans le département pour «s’engager officiellement à rehausser les effectifs des services publics de l’État pour les forces de l’ordre, la justice et l’éducation».
Evidemment pas un mot sur les « causes et origines » de cette violence ni sur l’importance de l’immigration dans le département. Ca n’a, il est vrai, sans doute rien à voir…