Paris Vox – Il y a 44 ans, le 10 février 1977, Alain Escoffier s’immolait par le feu sur l’Avenue des Champs-Elysées devant le siège social de l’Aéroflot. Ce militant solidariste entendait par ce geste dénoncer le communisme qui faisait des ravages en URSS.
Extrait de Métapedia
Le vendredi 10 février, une énième manifestation devant l’agence de l’Aéroflot à Paris sur les Champs-Élysées, lieu symbolique de la respectabilité du soviétisme en France, fut annoncée. En présence d’un important service d’ordre de la Préfecture de police, quelques centaines de militants se rassemblèrent dans le calme, peu avant 15 heures. Tout à coup, au milieu des slogans hostiles à l’URSS et au communisme en général, un homme jeune, en veste et cravate, se détacha de la foule. Il portait à la main deux jerricans en plastique. Profitant de l’inattention de la police, il entra dans le hall de l’agence soviétique, eut juste le temps de s’asperger de l’essence contenue dans les jerricans, lança un dernier « communistes assassins », puis s’enflamma. Aussitôt, quelques employés russes de l’Aéroflot tentèrent de le secourir en utilisant un extincteur à poudre, en vain. Gravement brûlé, il fut transporté d’urgence à l’hôpital Foch de Suresnes, où il décéda de ses blessures.
Bien que séparé de son épouse, et ayant mis un certain temps à accuser le coup, Escoffier était loin d’être un déséquilibré comme l’ont prétendu d’infâmes articles parus dans la presse. Interrogé par Rivarol, son beau-père fut particulièrement clair sur ses motivations : « Alain s’est suicidé pour des raisons politiques, que son ex-femme partageait d’ailleurs. C’était un croyant et un mystique. Il n’avait pas le sentiment, en s’immolant comme les martyrs, de s’éloigner de Dieu ».
Pour aller plus loin: https://fr.metapedia.org/wiki/Alain_Escoffier