L’école de cinéma de Ladj Ly visée par une enquête pour blanchiment

L’école de cinéma de Ladj Ly visée par une enquête pour blanchiment

Paris Vox – Les idoles « antiracistes » et « progressistes » n’ont décidément souvent rien de très glorieuses. Alors que nous apprenions cette semaine qu’Acrobate 94, l’homme qui avait tenté de décrocher la banderole de Génération Identitaire au-dessus de la manifestation communautariste d’Assa Traoré en juin dernier (et surnommé suite à ça le Spiderman de la République) était mis en examen pour viol et violences, c’est au tour du réalisateur malien Ladj Ly d’intéresser la justice.

En effet, Ladj Ly, acclamé par toute l’intelligentsia pour son film « Les Misérables » (l’histoire d’une bavure policière sur un jeune noir en banlieue parisienne), avait depuis lors monté une école du cinéma à Montfermeil, en Seine Saint Denis. Cette dernière, qui vise à aider les personnes d’origines étrangères à accéder aux métier du cinéma, avait reçu le soutien évidemment enthousiaste de comédiens de premier plan, à l’instar de Ludivine Sagnier qui était devenue directrice des apprentis acteurs ou de Netflix, qui avait conclu un accord financier avec le réalisateur sur trois ans.

Cette école est aujourd’hui visée par une enquête pour abus de confiance et blanchiment d’argent. Le réalisateur et ses partenaires avaient été informés de l’ouverture d’une enquête en fin d’année dernière et une perquisition a eu lieu fin janvier. Ladj Ly n’a pas encore été entendu par la justice.

Le réalisateur a déjà eu, à titre personnel, des démêlés avec la justice pour avoir séquestré et frappé le compagnon de sa cousine en 2011. Il avait été condamné à 3 ans de prison ferme.