Paris Vox – Malgré les pressions, l’Ordre des médecins a réaffirmé aujourd’hui, samedi 10 octobre, son opposition à la suppression de la clause de conscience spécifique aux interruptions volontaires de grossesse.
L’ordre des médecins a effet tenu a rappeler sa position dans un communiqué publié après l’adoption en première lecture par l’Assemblée nationale d’une proposition de loi renforçant encore davantage le droit à l’avortement.
«Ni la disparition de la clause de conscience, ni l’allongement des délais légaux d’accès à l’IVG de 12 à 14 semaines, ne permettront de répondre aux difficultés qui peuvent, aujourd’hui encore, se poser à nos concitoyennes souhaitant avoir recours à une IVG», réaffirme l’Ordre des médecins dans son communiqué.
On pourrait d’ailleurs s’interroger sur la réalité et la nature des « difficultés » évoquées, étant donné que la France a connu en 2019 le taux d’avortement le plus élevé de son histoire, avec plus de 232 000 IVG réalisées.
Un chiffre apparemment encore insuffisant pour les associations militantes « progressistes » et « féministes »…
Le texte de loi adopté jeudi propose, outre l’allongement des délais légaux, de permettre aux sages-femmes de réaliser des IVG chirurgicales jusqu’à la 10e semaine de grossesse et de supprimer la clause de conscience spécifique à l’IVG pour les médecins.
L’Ordre des médecins affirme «regretter» que «le gouvernement ne se soit pas clairement prononcé contre cette proposition de loi».