Election législative partielle dans les Yvelines : entretien avec Olivier Gallant

Election législative partielle dans les Yvelines : entretien avec Olivier Gallant

Paris Vox – « Debout La France, le parti de Nicoals Dupont-Aignan, présente un candidat à l’élection législative partielle de la 11ème circonscription des Yvelines les 20 et 27 septembre prochains. Ce candidat, c’est Olivier Gallant. Nous l’avons interrogé sur sa candidature.

PV : Quelles sont vos ambitions pour la onzième circonscription des Yvelines ?

OG : Mon objectif est bien sûr d’avoir la confiance des électeurs de la onzième circonscription des Yvelines et qu’ils m’élisent à l’Assemblée nationale. Je ne souhaite pas que les concitoyens se sentent enfermés dans une dualité LREM / RN imposée par le président Macron, et il est nécessaire qu’un candidat d’une droite forte et patriotique leur propose une alternative solide qui incarne leurs valeurs.

PV : Quel est votre rapport avec la ville de Saint-Cyr l’Ecole ?

OG : Dès l’âge de trois ans, j’ai habité Bois d’Arcy ; la résidence Normandie, Champs d’Arcy… j’y ai étudié au collège Mozart puis, naturellement, suis parti au lycée Mansart de Saint Cyr. Après mes études je suis parti travailler et habiter à Paris, mais suis revenu habiter à Saint Cyr l’Ecole il y a une quinzaine d’années ; c’est un secteur que j’apprécie, bien desservi par les transports, plutôt vert avec le parc de Versailles et les forets avoisinantes. Les activités de mes enfants m’ont amené à soutenir des associations sportives et artistiques, et m’investir chez les parents d’élèves ; je suis d’ailleurs tête de liste depuis de nombreuses années sur une des écoles. Aux dernières élections municipales, j’ai également participé à la campagne de la maire actuelle, Sonia Brau, dont j’ai été colistier (loin dans la liste et non élu). J’aime beaucoup Saint Cyr et les communes avoisinantes, et je trouve normal d’y consacrer du temps, comme récemment en distribuant des masques ou en participant aux actions de nettoyage.

PV : Quel regard portez-vous sur la gestion de la crise sanitaire actuelle par le gouvernement ?

OG : Catastrophique. Inorganisée. Incompréhensible. Le gouvernement a fait l’exact contraire de ce que préconisait Debout la France : fermeture des frontières, masques, tests. Au contraire on nous a affirmé jour après jour que les masques ne servent à rien, que les soignants et les forces de l’ordre ne doivent pas en porter, que « le virus n’a pas de passeport ». Quant aux aspects financiers, c’est bien de dire aujourd’hui qu’on a « 40 milliards pour relancer l’économie », mais ce qu’il faut ce sont des suppressions de charges pour les PME afin qu’elles ne portent pas ce second trimestre 2020 comme un boulet qui les conduira à la cessation d’activité.

PV : Debout la France est très critique sur l’incivisme ambiant. Quelles sont les valeurs que vous porterez ?

OG : L’incivisme est désormais dans les mœurs. Il commence à coté de nos maisons, avec ces papiers et autres déchets qu’il semble si simple de jeter dans la rue en critiquant les employés municipaux parce que les corbeilles sont pleines. Il y a donc une éducation à revoir, et d’ailleurs l’école y participe, avec des formations sur le tri sélectif par exemple. Mais à côté de cela que nous rapportent les habitants ? « on n’en peut plus des rodéos urbains, des tirs de mortiers, des poubelles et véhicules incendiés, des trafics de drogue… ». Pour tous cela, nous préconisons la tolérance zéro : intervention systématique des forces de l’ordre, et sanction par la justice ; une sanction juste, mais dissuasive ; une rupture avec cette habitude de relâcher les délinquants et voyous qui reviennent faire les caïds dans leur quartier après un simple rappel à la loi. Il ne s’agit pas de faire de la figuration en accompagnant un ministre devant les caméras de télévision, mais bien d’une volonté de reconquête des territoires perdus de la République et de rendre aux habitants le droit de vivre paisiblement. Et c’est possible ; comme il était possible d’envoyer chaque samedi 5000 policiers et CRS contre les gilets jaunes sur les Champs Elysées, on peut remettre de l’ordre ville après ville ; nous préconisons donc de renforcer les effectifs de police, de gendarmes et de gardiens de prisons. Mais il faut également donner des consignes à la justice et nommer la délinquance et l’ensauvagement pour ce qu’ils sont, des mots qui semblent faire peur au ministre de la justice actuel. Enfin, il faut rétablir l’autorité : celle des parents sur leurs enfants, celles des enseignants sur leurs élèves, celles des serviteurs de l’état (policiers et gendarmes, pompiers, corps médical…), et sanctionner également ceux qui s’attaquent aux conducteurs de bus, aux plombiers, aux dépanneurs ; ce n’est pas normal que ces gens aillent travailler en risquant d’être agressés ; la peur doit changer de côté ; c’est notre conviction, et nous avons la volonté de le faire.

PV : Nous vous laissons conclure librement..

OG : Je vais aller au contact de nos concitoyens qui ne veulent plus voter parce qu’ils pensent que cela ne sert à rien, de ceux qui croient que personne n’est là pour les défendre, pour exprimer qu’ils n’en peuvent plus de cet état qui sait augmenter les taxes et autres CSG mais est absent quand il s’agit d’aider leurs enfants à trouver un travail ou un logement. Mon ambition est d’améliore la qualité de vie des Français, et de leur redonner espoir dans l’avenir. J’ai la volonté de le faire, comme tous les élus Debout la France.