Paris Vox – Même face au terrorisme islamiste, la justice française ne renonce pas à son étonnant laxisme. Ainsi Mohamed Amchalane, « l’émir » du groupuscule islamiste qui envisageait l’incendie des locaux de Libération, l’enlèvement d’un juge et l’élimination de diverses « cibles » a été remis en liberté depuis le 1er janvier, selon le journal Ouest France.
L’homme avait pourtant été condamné en 2015 à 9 ans de prison par le tribunal correctionnel de Paris pour détention illégale d’armes et association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Une peine que l’on pouvait déjà considérer comme légère mais qui apparemment était déjà trop « lourde » pour les juges français.
Se faisant appeler «Cheikh Abou Hamza» ou «Cortex», Mohamed Achamlane avait rassemblé autour de sa personne un groupe de quelques dizaines d’islamistes radicaux qui s’est fait connaître sous le nom de Forsane Alizza («les cavaliers de la fierté» en arabe). Le groupe s’était notamment pour avoir brûlé le 6 août 2011 à Aulnay-sous-Bois un Code pénal en signe de protestation contre l’application de la loi interdisant (en principe) le port du voile intégral.
Eliminer des membres du Bloc Identitaire
Lors de son arrestation, la police avait retrouvé à son domicile trois fusils d’assaut Kalachnikov, un grenade et un pistolet Glock.
L’enquête avait également déterminé que membres de Forsane Alizza envisageaient des actions violentes, au nombre desquels l’enlèvement d’un juge et l’incendie du siège du quotidien Libération. Des magasins Hyper Cacher et des membres du Bloc Identitaire, dont son président Fabrice Robert, avaient également été désignés comme «cibles» par le groupuscule.