Paris Vox – Un chiffre considérable. La fraude associée à des « faux numéros de sécurité sociale » attribués à des personnes nées à l’étranger représenterait entre 117 et 138,6 millions d’euros, selon la commission des Affaires sociales du Sénat.
La nouvelle estimation du coût de cette fraude – qui repose sur une usurpation d’identité et la présentation de faux documents – se base sur des chiffres de la direction centrale de la police aux frontières (DCPAF) et le service administratif national d’immatriculation des assurés (Sandia), chargée de l’immatriculation des personnes nées hors de France.
Pour parvenir à cette estimation, les deux organismes ont constitué un échantillon de 2 000 dossiers « représentatif des quelque 17,2 millions de personnes vivantes nées à l’étranger disposant d’un numéro de sécurité sociale ».
Si le montant ainsi obtenu est moins alarmiste que certains chiffres ayant circulés et évoquant plusieurs milliards de pertes annuelles, il reste très conséquent et pèse lourdement sur les finances publiques.