Paris Vox – Les images de l’évacuation musclée de militants écologistes installés pont de Sully, dans le 4e arrondissement, vendredi 28 juin ont fait le tour des réseaux sociaux et suscite la polémique. Une fois de plus, l’attitude de la police est pointée du doigt ainsi que ses méthodes à la violence disproportionnée.
Face aux réactions scandalisées de nombreux français, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a demandé un rapport au préfet de police de Paris sur «les modalités» de cette évacuation.
C’est la vidéo postée sur Twitter par le journaliste Clément Lanot qui a particulièrement provoqué l’indignation alors que d’autres journalistes ont été empêchés de filmer la scène. On y voit les manifestants pacifiques, assis sur le sol, être tout d’abord copieusement arrosé de gaz lacrymogène puis certains être trainés sur le sol. Plus personnes suffoquent sous l’action du gaz propulsé à quelques centimètres de leur visage.
Suite à la diffusion de ces images, outre des citoyens, plusieurs journalistes et politiques ont dénoncé un usage déplacé et excessif de la force.
De son côté la Préfecture de Paris affirme avoir demandé aux responsables «à plusieurs reprises de se disperser» et «devant leur refus de quitter les lieux, des sommations ont été effectuées sans plus de succès. Ce rassemblement a ensuite été dissipé par la force publique». La préfecture a cru également bon de rajouter que ces quelques dizaines de personnes assise sur la chaussée pour « défendre le climat » étaient des « militants très radicaux ». On en frémit…