Les enfants du djihâd, victimes de la lâcheté politique.

Les enfants du djihâd, victimes de la lâcheté politique.

Paris Vox (Tribunes) – Le retour des enfants du djihâd en France fait actuellement débat. Pierre Pillerault défend le retour de ces derniers.

Je suis effaré par les positions prises par nombre de camarades patriotes concernant le rapatriement des enfants de djihadistes. Penser que des enfants puissent représenter un danger pour notre nation est au mieux un aveuglement sur les raisons des conversions au Jihad, au pire un abandon de la croyance en la possibilité de notre nation de redonner valeurs morales et sens spirituel à une jeunesse égarée.

Qu’on le veuille ou non, il est de la responsabilité d’une nation de s’occuper de ses enfants, ce qui pose problème serait que ces enfants égarés soient remis entre les mains des gens qui ont déjà pervertis leurs parents.

Ayons le courage de croire en la capacité d’apprentissage de notre civilisation et ayons la force de ramener dans une éducation chrétienne les enfants nés musulmans ou convertis à cette foi. Le danger pour notre devenir n’est pas constitué par ses enfants mais par ce que la société en fera s’ils reviennent et surtout la réticence de notre gouvernance de changer leur paradigme.

On nous rabâche les oreilles avec la tolérance, le vivre ensemble et la richesse que constituerait la diversité et à ce compte on ne voit pas le problème des conversions de chrétiens à l’islam ; l’inverse semble par contre être le plus grand des tabous comme a pu en faire les frais Cheyenne Caron avec son film, pourtant très réussi, l’Apôtre.

L'APOTRE - BANDE ANNONCE 1 - Un film de Cheyenne Carron

Le danger n’est donc pas ces enfants qui, pour l’instant en tout cas, restent innocents et même victimes, mais le manque de volonté politique de les remettre dans le droit chemin.

Pierre Pillerault