Restauration de Notre-Dame: ils tirent la sonnette d’alarme!

Restauration de Notre-Dame: ils tirent la sonnette d’alarme!

Paris Vox – La restauration de Notre-Dame de Paris n’est pas encore débutée qu’éclatent déjà de nombreuses polémiques. Dernière en date, la possible destruction des arbres du jardin de l’évêché.

Communiqué émanant de plusieurs associations: Associations FNE Paris, ARBRES, SOS Paris et La Seine n’est pas à vendre

55 arbres en Danger, le drame n’est pas terminé !

Faut-il ajouter au drame de l’incendie de Notre-Dame celui de la destruction du square de l’Evêché ?

D’après nos informations, d’importants travaux d’installation de chantier nécessaires à la restauration et sécurisation de Notre-Dame ont commencé dans le square Jean-vingt-trois, mieux connu des parisiens sous le nom de square de l’Evêché.

En fin de semaine, le square a déjà été “militairement” dépouillé de ses bancs, lampadaires, fleurs et massifs. Une grande dalle en béton a été coulée a même le sol par l’entreprise Europe Bâtiment sans, parait-il, aucune autorisation de la Ville de Paris. Beaucoup plus grave, il serait question d’abattre 42 tilleuls, 12 cerisiers et un orme, tous en bonne santé. Les grands arbres de Paris, les squares et jardins font partie de notre patrimoine, au même titre que les bâtiments en pierre.

Ce square est, faut-il le rappeler, le premier jardin public de Paris, acquis par la Ville à L’État sous Rambuteau et aménagé sous le 2nd empire avec une fontaine dessinée par Viollet le Duc et planté d’une centaine d’arbres dont plusieurs sont centenaires ; il constitue un élément “patrimonial” du paysage du chevet de la Cathédrale dans le site de la Seine.

Reconstituer un paysage végétal sera bien plus long que restaurer Notre-Dame.

Les associations s’étonnent et s’inquiètent de la rapidité de telles décisions et de celle de leur mise en œuvre, sans explication, communication, alors que des réunions sont tenues tous les jours à l’Hôtel de Ville entre les différents services de la ville et de l’état ; des solutions alternatives sont sans nul doute possibles surtout quand les financements sont là. Elles demandent, avant que le pire ne soit accompli, des comptes et éclaircissements aux services de la Ville de Paris et de l’État.

Associations FNE Paris, ARBRES, SOS Paris et La Seine n’est pas à vendre