Paris Vox – La région Île-de-France s’engage contre les perturbateurs endocriniens. C’est la première région en France qui décide d’agir ainsi.
C’est assez rare pour être souligné, la charte contre les perturbateurs endocriniens a été adoptée à l’unanimité par les élus régionaux.
Comment définir les Perturbateurs endocriniens
L’OMS (Organisation mondiale de la santé) définissait ainsi en 2002 les perturbateurs endocriniens :
Ce sont « des substances chimiques d’origine naturelle ou artificielle étrangères à l’organisme qui peuvent interférer avec le fonctionnement du système endocrinien et induire ainsi des effets délétères sur cet organisme ou sur ses descendants »
Plusieurs incidences sur la santé sont déjà prouvées comme des effets sur la fertilité des humains. De grosses suspicions de cancers sont également évoqués (cancer du sein, de l’utérus, de la prostate et des testicules). Cependant pour l’heure le lien direct entre perturbateurs endocriniens et cancer n’est pas clairement défini.
Une charte entre les villes et la région
La région qui subventionne de nombreux équipements scolaires ou encore sportifs impose à ces partenaires une charte qui comprends 5 engagements de principe, en faveur de l’environnement et de la santé des Franciliens :
- Restreindre et éliminer à terme l’usage des produits phytosanitaires et biocides qui contiennent des perturbateurs endocriniens et accompagner les habitants dans cette démarche.
- Réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens dans l’alimentation et développer la consommation d’aliments biologiques
- Favoriser l’information des professionnels de santé, des collectivités, de la petite enfance et des acteurs économiques.
- Éliminer progressivement les perturbateurs endocriniens des contrats et achats publics par le biais de critères d’éco-conditionnalité.
- Informer tous les ans les citoyens de l’avancement des engagements pris.