Paris Vox – De récents faits divers ont été portés à la connaissance du public grâce à des vidéos qui ont “fuitées” sur le net.
L’actualité de ces derniers jours a été marquée par plusieurs faits divers tous filmés à l’aide d’un téléphone portable.
On peut ainsi citer ce contrôle de police où plusieurs voyous s’en prennent avec véhémence verbalement aux forces de l’ordre. Les policiers gardent leur calme et font comme si de rien n’était. Depuis, les témoignages pullulent sur internet où des membres des forces de l’ordre se plaignent de leur difficile quotidien …
Le deuxième exemple est une vidéo tournée dans un établissement scolaire de Créteil où un lycéen braque son enseignante avec une arme de air-soft lui intimant l’ordre de le noter présent. L’enseignante continue à pianoter sur son ordinateur et bredouille quelques mots inaudibles sur l’enregistrement. Suite à la diffusion de cet incident, de nombreux enseignants ont témoigné sur Twitter avec le mot-clé PasdeVague. On peut y lire l’abandon de certains professeurs par une hiérarchie qui laisse souvent faire pour ne pas provoquer de réaction plus violente.
Autre exemple encore, en Seine et Marne, deux adolescents se sont faire lyncher par une bande et là encore la scène a été filmée par un portable.
Chacune de ces vidéos a “fuité” sur le net. A chaque fois, une émotion gagne des citoyens et de nombreux hommes politiques se saisissent alors du fait. Ces vidéos sont le témoignage d’une barbarie quotidienne que les “grands médias” cherchent généralement à taire ou à minimiser. Elles sont aussi le support utilisé par les racailles des cités pour vanter leurs “exploits”. Elles sont également le moyen pour certains français d’ouvrir les yeux. Ces vidéos, abondamment relayées sur les réseaux sociaux, obligent parfois les médias “classiques” à ne plus taire et cacher certaines vérités.
Aussi, quand le ministre de l’Éducation Nationale suggère d’interdire les téléphones portable au lycée, on peut se demander si le but n’est pas finalement de masquer la vérité, de ne plus permettre la diffusion d’images montrant le chaos qui règne dans certains établissements. On ne soigne pourtant pas un rhume en interdisant les kleenex.