Forte augmentation des entrées en apprentissage

Forte augmentation des entrées en apprentissage

Paris Vox – Le développement de l’apprentissage faisait partie des objectifs du gouvernement Macron. Cela semble en bonne voie, les entrées en apprentissage ayant atteint un chiffre record de 307 100 jeunes entre juin 2017 et mai 2018, soit une hausse de 5,6 % par rapport à l’année précédente.


Ainsi,  292 200 (+5,5 %) nouveaux contrats d’apprentissage ont été signés dans le secteur privé et 15 000 dans le public (+7 %).

Un contrat d’apprentissage désigne un contrat de travail d’un type particulier s’adressant à des personnes désireuses d’entrer en formation professionnelle, celles-ci s’appelant alors apprentis ou apprenti étudiant des métiers. En France, il fait partie des contrats aidés.

Un apprenti, en France, est un jeune professionnel qui suit une formation en alternance entre une entreprise et un centre de formation, l’entreprise et le jeune (ou son représentant légal s’il est mineur) ayant signé un contrat d’apprentissage sur lequel figurent notamment le diplôme préparé et le CFA (Centre de Formation d’Apprenti) dans lequel le jeune sera inscrit. Initialement originaires du monde de l’artisanat, les apprentis sont aujourd’hui présents dans de nombreuses filières, dans le domaine des services, de l’industrie, du commerce, dans l’artisanat et dans l’agriculture. Par exemple, l’ESSEC, pionnière en la matière dans le monde de l’enseignement supérieur et des Grandes Ecoles, propose depuis 1994 la formule de l’apprentissage à ses étudiants.

Un contrat d’apprentissage s’étale sur une durée de 1 à 3 ans, en fonction du diplôme visé. Aujourd’hui, des apprentis peuvent se former du CAP au bac + 5 (diplôme d’ingénieur, Master 2…) On les retrouve aussi bien dans les centres de formation techniques que dans les universités ou les grandes écoles, et dans les petites que les grandes entreprises.

L’apprentissage est une voie efficace pour lutter contre le chômage d’après la Chambre des Métiers 66% des titulaires du CAP n’ont jamais connu le chômage. Les jeunes diplômés issus de niveaux CAP ont deux fois plus de chance de trouver un emploi que ceux des filières générales. D’après le CEREQ, les emplois obtenus par la voie de l’apprentissage seraient mieux rémunérés et moins précaires.