Paris Vox – Comme c’était prévisible, les toxicomanes sont de retour sur le terrain vague de la Porte de la Chapelle (18e) rebaptisée « la colline du crack ». Comme pour les camps de migrants clandestins, le démantèlement réalisé le 27 juin dernier n’aura servi à rien, puisque aucune solution de fond n’est apportée.
La population toxicomane et prostituée a donc déjà repris possession des lieux. Certain anciens du squat, désormais hébergés à l’hôtel aux frais du contribuable, y reviendraient également pour y acheter leur drogue, preuve, une nouvelle fois, de l’inefficacité de la prétendue « prise en charge » de ces accrocs au crack.
Sur les quelque 150 personnes qui vivaient au squat ou le fréquentaient, 70 sont désormais hébergées à l’hôtel et bénéficient d’un « parcours de soins ».
Pour les riverains de ce quartier sinistré, c’est une nouvelle désillusion. Ils observent, accablés, la reformation de ce no man’s land pathétique et dangereux, d’autant que, parallèlement, plusieurs centaines de migrants clandestins sont toujours présents dans la même zone. Les deux populations se mélangent d’ailleurs parfois, pour l’achat et la consommation de produits notamment.
Face à cette situation, le maire PS de Paris, Anne Hidalgo, s’apprête à écrire au Premier ministre, Edouard Philippe, pour l’alerter à nouveau sur l’urgence à agir. En attendant, les pouvoirs publics locaux et nationaux semblent bien impuissants…