Paris Vox – Hier, vendredi 19 mai, une petite dizaine de militants pro-migrants ont perturbé bruyamment le rassemblement organisé par les femmes du quartier La Chapelle-Pajol pour dénoncer le harcèlement quotidien dont elles sont victimes. La poignée de contre-manifestants scandait le slogan « Féminisme n’est pas racisme !».
Considérant que les populations « implicitement mises en cause étaient principalement les migrants occupants les rues du quartier, ces activistes pro-migrants ont voulu dénoncer ce qu’ils considèrent comme une « manipulation politique raciste visant à obtenir l’expulsion des migrants. »
Un argument rejeté en masse par les organisateurs et les participants à la manifestation et au mouvement de protestation qui se disent simplement motivés par un « ras-le bol » vis-à-vis d’une situation de plus en plus délétère et difficilement supportable.
« Doit-on tout accepter des migrants, se laisser insulter et même agresser pour ne pas être accusées de racisme ? » s’interroge même une des femmes présentes. Les associations organisatrices précisent d’ailleurs qu’elles ont rencontré tous les élus locaux, de gauche comme de droite et que leur action ne vise nullement « l’ensemble des migrants » mais les « éléments violents et agressifs parmi eux ».