Paris Vox – Une rencontre débat “Police partout, justice nulle part” avec Danièle Obono fait beaucoup parler sur la toile…
Mercredi 13 juin 2018 dans le quartier d’Etouvie à Amiens le mouvement politique Ensemble organise une rencontre débat. Ce débat intitulé “Police Partout, Justice Nulle Part” reprend une antienne de l’extrême gauche.
Le débat semble largement orienté comme les sous titres de l’affiche le laissent apparaître, “Islamophobie et racisme”, “Contrôle au faciès”, “Etat d’urgence”, “Libertés politiques”. Parmi les débatteurs, Danièle Obono, député de Paris encarté à La France Insoumise, Laurence Blisson, secrétaire générale du Syndicat de la Magistrature et Marwan Muhammad ancien porte parole du Collectif contre l’islamophobie en France.*
Des présences qui posent questions
L’organisation d’une telle table ronde accrédite la thèse de l’existence du fameux “islamogauchisme”. Bien que de nombreux hommes politiques, à commencer par Jean-Luc Mélenchon s’en défendent.
La présence de Danièle Obono, député de Paris, n’est guère surprenante dans un débat qui semble clairement “anti polic”e. Le député se définit elle-même comme “proche du Parti des Indigènes de la République”. Ce parti dénonce régulièrement la politique prétendument raciste et colonialiste menée par l’État français à travers les âges et accuse souvent la police de nombreux maux et travers.
La présence de Laurence Blisson peut également interroger sur le devoir d’impartialité des magistrats. Elle ne s’est jamais cachée d’être assez politisée comme elle le confiait récemment à France Inter: “il y a une confusion souvent entretenue entre l’impartialité et la neutralité. L’impartialité c’est le fait pour chaque juge, lorsqu’il traite d’une affaire particulière, de ne pas avoir de parti pris pour l’un ou l’autre, de ne pas avoir d’idée préconçue. Mais cette impartialité n’est pas du tout incompatible avec le fait de rappeler que la loi est un produit politique. Il va y avoir une dimension politique et il ne faut pas la nier.”
Des policiers qui ont du mal à accepter …
Sur le réseau social Facebook des policiers s’insurgent contre cette journée débat.