Procès des « antifas » incendiaires : entre 1 et 8 ans de prison requis

Procès des « antifas » incendiaires : entre 1 et 8 ans de prison requis

Paris Vox – 18 mai 2016. En marge des manifestations contre les violences policières, des militants antifascistes s’attaquent à une voiture de police. Ils la détruisent à grands coups de barres de fer, lancent une fusée de détresse dans l’habitacle et finissent par embraser le véhicule. Les policiers arrivent à s’extraire de l’automobile en feu et à échapper aux antifas qui les agressent. La scène, filmée par des témoins, fait très rapidement le tour des réseaux sociaux et provoque un émoi général en France. Les policiers seront décorés plusieurs mois après.


Depuis 2 semaines, le procès de 9 des antifascistes accusés d’être les agresseurs se tient à la 14ème chambre du tribunal correctionnel de Paris. Ils sont poursuivis pour des faits de violence et de dégradations aggravées. Trois d’entre eux ont déjà reconnu leur implication dans l’agression. L’un d’entre eux, vivant en Suisse, ne s’est pas présenté au tribunal et est sous le coup d’un mandat d’arrêt. Parmi les prévenus on retrouve 2 frères, Antonin et Angel Bernanos, arrières-petit-fils de l’écrivain Georges Bernanos.

A l’extérieur de la salle, une foule de militants antifascistes manifestait au cri de « Liberté ! Liberté !». Ils dénoncent un « procès politique ». Un rassemblement, soutenu par Olivier Besancenot, ancien dirigeant de la Ligue Communiste Révolutionnaire et désormais patron du NPA, ou encore par Houria Bouteldja, présidente du Parti des Indigènes de la République, formation communautariste musulmane.

Le 22 septembre, le procureur a requis entre 1 an avec sursis et 8 ans de prison ferme pour les prévenus. L’avocat de l’un d’eux a dénoncé des « réquisitions incroyablement excessives ». L’avocat a également rajouté : « La République est par nature antifasciste », sans que l’on comprenne bien si cette affirmation signifiait qu’elle devait autoriser tous les agissements violents et criminels de ceux qui se revendiquent de ce prétendu « antifascisme » .

La date du verdict n’a pas encore été annoncée.