Goscinny et le 7e art à la cinémathèque

Paris Vox s’est rendu à la cinémathèque de Paris. Nous y avons visité l’exposition consacrée à Goscinny. Voici le compte-rendu de cette visite.

Goscinny a créé des personnages qui demeurent dans la mémoire collective nationale. Le Petit Nicolas, Astérix et son comparse gaulois Obélix, sans oublier le plus célèbre des shérifs Lucky Luke. Tous ont bercé des générations d’enfants des années 60 à nos jours.

Ce qui est moins connu c’est l’engouement du dessinateur pour Walt Disney. Ses premières gouaches à l’âge de 15 ans représentaient Blanche-Neige ou encore Pinocchio. René Goscinny déclarait à propos de Disney: “J’admire Walt Disney. Ce sont ses réalisations qui m’ont donné envie de faire mon métier.”

Goscinny

Premier constat sur l’exposition, la scénographie est vraiment d’uune grande qualité. Une pièce est dédiée plus spécifiquement à Astérix et Cléopâtre, une autre au Petit Nicolas ainsi qu’une à Lucky Luke. Chaque salle a un décor qui nous plonge dans l’univers imaginé par Goscinny.

La visite est accessible aux publics francophones, anglophones et italophones. Un guide est spécialement conçu pour les plus jeunes spectateurs. Ce qui est appréciable. L’exposition se décline en plusieurs supports, tableaux, photos, vidéos et objets de films (costume de Cléopâtre par exemple).

La visite plaît mais est parfois compliquée du fait du nombre important de personnes présentes. Peut-être est-il judicieux d’attendre la fin des vacances scolaires pour la visiter. On y voit l’adaptation des personnages créés par Goscinny à la télévision ou au cinéma. Dans une des salles, on peut observer le film Cléopâtre, le dessin animé et l’adaptation d’Alain Chabat, Asterix et Obelix Mission Cléopâtre. La fondation des studios Idefix est également relatée dans le détail. L’exposition plait aux plus petits qui retrouvent leurs héros et aux plus grands qui apprendront beaucoup de secrets de leurs fabrications.