Le ministère de la Justice publie un rapport sur la féminisation des métiers de la justice

Le ministère de la Justice publie un rapport sur la féminisation des métiers de la justice

 Paris Vox – L’inspection générale de la Justice a remis récemment son rapport sur « la féminisation des métiers du ministère de la Justice » à la Garde des Sceaux, ministre de la Justice Nicole Belloubet. Ce rapport avait été commandé le 8 mars, journée internationale des femmes, par l’ancien Garde des Sceaux, ministre de la justice Jean-Jacques URVOAS sous le précédent quinquennat.


Le rapport  a pour objet la réalisation d’une évaluation de la politique publique interministérielle en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes menée au sein du ministère de la Justice, ainsi que d’un état des lieux des métiers de la direction des services judiciaires (DSJ), de la direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) et de la direction de l’administration pénitentiaire (DAP). L’inspection s’est basée sur les axes de travail suivants : la mixité des métiers du ministère, l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle et familiale ainsi que la parité dans l’accès aux postes à responsabilités.

Premier constat de l’enquête : une sur-féminisation des métiers du ministère de la Justice. Ainsi, la majorité des métiers du ministère ne sont pas mixtes, c’est-à-dire qu’un des sexes y est représenté à plus de 60 %. C’est le cas des métiers de magistrat, directeur des services de greffe, greffier, directeur des services de la protection judiciaire de la jeunesse et conseiller pénitentiaire d’insertion et probation. Seuls les métiers d’éducateur et de directeur des services pénitentiaires sont encore mixtes.

Dans son ensemble la fonction publique compte 62 % de femmes.

L’enquête met également en évidence des difficultés en matière de conciliation des temps de vie qui s’explique par les contraintes de l’organisation du travail (astreintes, audiences tardives, culture dite du « présentéisme »…). Elle note également une évolution positive en matière de parité des postes à responsabilité.