Attentat de la rue Copernic: le suspect renvoyé aux assises

Attentat de la rue Copernic: le suspect renvoyé aux assises

Paris Vox – Le parquet de Paris a requis le renvoi devant une cour d’assises spéciale de l’unique suspect de l’attentat à la bombe qui a fait quatre morts et une quarantaine de blessés, le 3 octobre 1980, devant la synagogue de la rue Copernic à Paris.


A l’époque cet attentat avait immédiatement été attribué à « l’extrême-droite » et avait entraîné une très violente campagne médiatique  contre celle-ci et notamment contre la « Nouvelle Droite »  d’Alain de Benoist que certains n’hésiteront pas, toute décence oubliée, de désigner comme « inspiratrice » des auteurs du massacre. En outre un coup de fil anonyme (qui se révélera au final avoir été passé par un militant sioniste infiltré) revendique l’attentat au nom des “Faisceaux nationalistes révolutionnaires”, un groupuscule d’extrême droite, reconstitution de la “Fédération d’action nationale et européenne(FANE)” récemment dissoute.

Alors que la police et les services de sécurité privilégient rapidement une piste « moyen-orientale », en 1981, le ministre de l’intérieur socialiste, Gaston Defferre, exige encore que les policiers orientent leurs recherches vers les milieux d’extrême droite. En vain…

C’est finalement Hassan Diab, libano-canadien, professeur de sociologie à Ottawa, diplômé de sociologie de l’Université de Syracuse (États-Unis), qui est arrêté le 13 novembre 2008 à Gatineau, dans la province du Québec dans le cadre d’un mandat d’arrêt international délivré le 5 novembre 2008 par deux juges antiterroristes parisiens Marc Trévidic et Yves Jannie.

Aujourd’hui, le parquet de Paris estime « les charges suffisantes »  à l’encontre d’Hassan Diab, tout en relevant qu’il existe des « doutes » sur sa présence à Paris au moment des faits qui devront être débattus devant la cour.