Assemblée nationale : « standing ovation » pour Jean-Luc Mélenchon

Assemblée nationale : « standing ovation » pour Jean-Luc Mélenchon

Paris Vox – Pour une fois, le prétendu révolutionnaire Jean-Luc Mélenchon, leader maximo de la « France Insoumise » a fait l’unanimité sur les bancs de l’assemblée nationale. En effet, l’ensemble des députés se sont levés et l’ont applaudi par « solidarité » envers son nouveau statut de « cible présumée du terrorisme d’extrême-droite ».


Cette ovation a suivi les mâles propos de Jean-Luc Mélenchon déclarant : “Dans la mesure où il s’agit du ministre des Relations avec le Parlement [Christophe Castaner] et d’un président de groupe d’opposition [Jean-Luc Mélenchon], j’estime que le Parlement tout entier peut se sentir visé. Et je crois exprimer le point de vue de tous mes collègues sur tous les bancs lorsque j’adresse à ces énergumènes le message suivant : rien, jamais, aucune menace ne fera jamais céder aucun d’entre nous dans le devoir de représenter la liberté d’expression du peuple français !“.

Des propos et un enthousiasme collectif qui semblent passablement disproportionnés par rapport à la réalité du danger encouru, les services de police et le ministre de l’intérieur lui-même ayant largement relativisé le sérieux et l’importance des « projets d’attentats » des « activistes d’extrême-droite » arrêtés en début de semaine.

Gérard Collomb a en effet pour sa part affirmé que “les membres de groupe d’extrême droite arrêtés mardi ne constituaient pas la bande la plus sérieuse qu‘on ait arrêtée au cours des derniers temps”, montrant bien qu’on était ici bien loin des problématiques posées par le terrorisme islamiste. Le ministre a également précisé que « quelques armes ont été retrouvées mais en général, elle n’étaient jamais complètes. Donc pour le moment, on ne pouvait pas passer directement à l’action ».

Beaucoup de bruit pour pas grand chose donc mais suffisamment pour donner à Jean-Luc Mélenchon l’occasion d’endosser le costume avantageux de « martyr de la république » et de solliciter d’avantage de répression contre les mouvements de la droite nationale, notamment l’Action Française, associée malgré elle à ce fait divers.