Limeil : polémiques et tensions autour du campement rom illégal

Limeil : polémiques et tensions autour du campement rom illégal

Paris Vox – L’installation d’un campement rom à Limeil Brévannes déchaine les passions. Consciente de l’exaspération de certains riverains, le maire monte désormais au créneau.


Constat actuel

Dans la commune de Limeil Brevannes dans le Val de Marne un campement illégal prend place depuis plusieurs semaines. Ce n’est pas la première fois dans cette commune, des installations ont lieu de façon récurrente depuis plusieurs années.

Concrètement, on peut observer plusieurs habitations de fortune qui sont actuellement occupées par des familles d’origine rom. Lors de notre visite sur place, le campement semblait calme. Pourtant le voisinage se plaint de nuisances sonores et craint des accidents, notamment la nuit.

Ce campement rom est sous protection judiciaire, ainsi l’expulsion n’est envisageable qu’après une étude approfondie des dossiers sociaux des habitants.

Réaction de la mairie

Le voisinage immédiat et les riverains se plaignent de cette installation sauvage. La mairie a pleinement conscience de l’agacement du voisinage. De plus, ces campements improvisés ne répondent à aucune norme d’hygiène et de sécurité. Il n’est pas rare que des incendies se produisent avec parfois de dramatiques conséquences.

La municipalité a donc agit à différents niveaux :

  • La police municipale a empêché l’installation d’autres campements et a endigué trois autres installations
  • La mairie fait disposer de la terre sur le terrain afin de le rendre non praticable
  • Dans le même temps la gestion quotidienne de l’enlèvement des déchets est assurée par la municipalité
  • La communication des élus envers leurs administrés a été renforcée. Une réunion publique s’est d’ailleurs tenue il y a quelques jours, le 9 octobre dernier. C’est le maire de la commune qui l’animait.

A l’occasion de cette réunion Françoise Lecoufle a exprimé sa solidarité face à l’exaspération des habitants. Elle a annoncé une audience au tribunal le 17 octobre prochain. Enfin, elle en a appelé à la responsabilité de l’État. Les terrains étant propriété de ce dernier, c’est à lui d’agir…