Paris Vox – Bien qu’omniprésente dans le discours des associations activiste LGBT et celui, toujours culpabilisateur, de certains médias, la violence visant les personnes issues de « minorités sexuelles » se révèle quantitativement très faible.
C’est en tout cas ce que l’on peut conclure du premier rapport ciblant cette catégorie de violence et diffusé par la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah).
Selon ce rapport, ce sont 1020 personnes qui ont été victimes de crimes ou délits en 2016 en France, visées « parce qu’elles sont – ou sont considérées comme – homosexuelles, bisexuelles ou transgenres ». 1020 victimes pour 1084 actes recensés dont 32 % sont des injures et des outrages, 24 % des violences physiques, 18 % des menaces, 6 % des infractions à caractère sexuel et 2 % des faits de discrimination. La plupart de ces crimes et délits ont été commis dans les très grandes agglomérations de province. Le rapport ne donne par contre aucune indication sur le « profil » des auteurs de ces crimes et délits « anti-LGBT ».
Si ces chiffres sont évidemment regrettables, il faut les rapporter au nombre global des crimes et délits commis en France chaque année pour constater que la violence « anti-LGBT » est un micro-phénomène bénéficiant d’une attention politique et d’un écho médiatique totalement disproportionnés.
En effet, en ne comptant que les atteintes aux personnes, il y a eu en France en 2016 un peu moins de 1 020 000 crimes et délits commis (source:http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/securite-premiers-chiffres-criminalite-delinquance-2016.html) . Les crimes et délits anti-LGBT ne représentent donc que 0,106% du total des crimes et délits annuels.