Des travailleurs clandestins font grève et occupent un Burger King à Paris

Des travailleurs clandestins font grève et occupent un Burger King à Paris

Paris Vox – Nouvelle démonstration de l’exploitation de l’immigration clandestine par certains employeurs peu scrupuleux. Des travailleurs sans papiers étaient en effet employés en toute illégalité au nettoyage de certains restaurants Burger King d’Ile de France. Ils se sont mis en grève pour dénoncer leur situation.


Les entreprises qui embauchent des clandestins comme main d’œuvre bon marché et en pensant éviter ainsi les mouvements sociaux et autres revendications des travailleurs français ont désormais leur contre-exemple. Les salariés clandestins de la société de nettoyage opérant la nuit dans la chaine de restauration rapide ont en effet occupé le Burger King de la place de la République à Paris.
Ils dénoncent leurs conditions de travail et demandent le paiement de toutes les heures effectuées ainsi que la régularisation de leur situation. Ils sont soutenus par la CGT qui fait office de porte-parole pour ces clandestins.

L’équipe de communication de Burger King s’est très rapidement dédouanée en se désolidarisant de son prestataire afin de ne pas détériorer son image.  Elle a annoncé qu’elle allait demander des comptes à l’entreprise qui contraignait les clandestins à effectuer leurs travaux de nettoyage sans équipement de protection et en utilisant du matériel acheté sur leur deniers personnels.

Une nouvelle affaire d’exploitation qui  fait mieux comprendre pourquoi le grand patronat est si favorable à l’immigration de masse.

On apprenait par ailleurs ce matin, jeudi 5 octobre, que les travailleurs clandestins ont obtenu gain de cause sur toutes leurs revendications. La société de nettoyage assure qu’elle va signer les formulaires Cerfa qui certifient qu’ils ont travaillé dans cette société, pour faire une demande de régularisation. La société annonce aussi qu’elle va payer l’ensemble des heures supplémentaires que ces salariés ont effectués (150 heures par mois depuis plusieurs mois voir années pour certains salariés).