Paris Vox- Les franciliens étaient consultés pour le choix des motifs des sièges Le vote est désormais clos.
Nous annoncions ce vote dans un récent article : https://www.parisvox.info/2017/06/28/transports-publics-idf-choisissez-sieges-de-demain/
Ile-de-France Mobilité (nouveau nom du syndicat des transports en Ile-de-France) annonce ainsi le choix des couleurs :
“Ile-de-France Mobilités a choisi d’associer de nouveau les Franciliens aux décisions qui
concernent leurs transports en commun. Ils sont près de 70 000 à s’être rendus sur le site
dédié de cette consultation entre le 26 juin au 5 juillet 2017. C’est, largement en tête, le
design « B » qui recueille le plus de suffrages avec 43% des votes.
Ce dessin sera donc présent sur l’ensemble des tissus qui habilleront les sièges des trains,
métros, trams et bus d’Ile-de-France à partir de l’automne 2017.
Ce choix d’un tissu unique pour les transports en commun permettra d’harmoniser l’identité régionale avec
des matières de meilleure qualité (résistance à l’usure, facilité de nettoyage, rapidité de maintenance,
recyclabilité) partout en Ile-de-France. Cela permettra également de déclencher une démarche d’efficacité
économique grâce à la rationalisation des commandes de tissus et une diminution des coûts de
maintenance. Ce motif s’appliquera sur tous les sièges, dans des couleurs différentes selon les matériels.”
Le nombre de 70 000 personnes ayant répondu à la consultation, bien qu’important, doit être pondéré. Avec un bassin de population de douze millions d’habitants cela représente 0.58% des habitants.
Cette faible mobilisation peut s’expliquer aisément. Les franciliens ont d’autres priorités que les sièges des bus ou métro. Que le motif d’un siège contribue à l’ambiance et l’atmosphère de l’expérience transport s’entend. Mais si l’atmosphère et le sentiment d’insécurité est présent dans les transports, c’est plus en raison des incivilités et des agressions subis dans les transports. L’enjeu de ce vote était donc loin d’être crucial pour les usagers…
La région menée par Valérie Pecresse a récemment demandé qu’un rapport soit effectué sur le “phénomène” (pourtant plutôt anecdotique…) du “manspreading” (étalement masculin). Cette incivilité semble l’arbre qui cache une forêt et l’on peut encore une fois s’interroger sur les priorités des élus régionaux.