L’artiste « Invader » envahit les murs de Versailles

L’artiste « Invader » envahit les murs de Versailles

Paris Vox – Ses « œuvres » en mosaïques, inspirées du jeu vidéo « culte » Space Invaders, constellaient déjà de nombreux murs de Paris. L’Artiste contemporain « Invader » officie désormais également à Versailles. Une arrivée qui ne laisse personne indifférent…


Si certains se sentent flattés que l’artiste se penche sur la cité des Yvelines après avoir œuvré à Barcelone ou à Tokyo, d’autres riverains jugent ces oeuvres « ridicules », notamment  un roi tenant d’une main une épée et de l’autre sa tête coupée, jugé « totalement déplacé » par de nombreux passants. Les Versaillais rétifs au « talent » d’Invader sont d’autant plus mécontents que certaines de ses œuvres ont été réalisées sur des murs de la ville classés. « On ne s’impose pas de la sorte dans l’espace public, surtout sur des constructions et immeubles classés au patrimoine historique ! Le soi-disant « art » ne peut pas tout justifier! » s’insurge notamment un habitant de la commune.

Pour sa part, François de Mazières, maire (DVD) de Versailles, ne cache pas un certain énervement face à cette irruption des œuvres d’Invader dans sa ville mais rappelle qu’il revient aux propriétaires de décider ou non de leur retrait.

Invader est un artiste de rue français, né en 1969. Il est diplômé de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Depuis plus de 20 ans, l’artiste installe des Space Invaders réalisés en carrelage ou en petit carreaux de mosaïques sur les murs des grandes métropoles internationales, et ce jusque dans l’espace. L’artiste est représenté par la galerie Over the Influence basée à Hong Kong. Son pseudonyme et l’esthétique de ses œuvres, sont inspirés d’un jeu vidéo de 1978 appelé Space Invaders. Pour conserver son anonymat, l’artiste a choisi d’apparaitre masqué lors de ses interviews.

La pose de ses œuvres, qui sont effectuées le plus souvent sans accord préalable avec le possesseur de l’emplacement, constitue ce qu’il appelle “l’invasion”.