Paris Vox – Après moult atermoiements, le Conseil de Paris semble avoir pris conscience de la gravité des problèmes de harcèlement rencontrés par les femmes dans le quartier de La Chapelle – Pajol. Le Conseil a en effet demandé au parquet de mettre en place un « groupement local de traitement de la délinquance. »
Cette sollicitation a pris la forme d’un « vœu » voté à l’unanimité. Le Conseil de Paris demande ainsi la mise en oeuvre rapide de ce groupement créé par le parquet le 30 mai, ainsi qu’un renforcement de la présence policière sur place.
Bien que le développement du harcèlement de rue corresponde à l’arrivée massive de migrants clandestins dans le quartier, Anne Hidalgo et la mairie de Paris ne veulent évidemment pas être suspectées de « stigmatiser » telle ou telle population. Ainsi, le Maire de Paris a déclaré que «cette insécurité ou ce sentiment d’insécurité ne doivent cependant pas être exagérés dans une dimension géographique ni sur-interprétés dans un contexte électoral, ni ramenés à la présence de réfugiés».
Embarrassés entre leur postions féministes et leur indulgence systématique envers les migrants, les élus parisiens ont toutefois dû admettre qu’il n’était pas tolérable que dans certaines rues de la capitale, des femmes deviennent des proies, ne puissent se déplacer en toute tranquillité et soient la cible d’insultes ou de menaces.