Paris Vox (Tribunes) – Nous proposons régulièrement à nos lecteurs la retranscription écrite des chroniques quotidiennes d’Arnaud de Robert sur Radio Libertés.
Manchester. 22 morts, 64 blessés. Pour la plupart des adolescents mutilés, massacrés. Seconde attaque terroriste islamiste en Grande-Bretagne en deux mois. Enième attaque sur le sol européen, martyrisé quasi-hebdomadairement par un terrorisme islamique ubberisé, diffus, imprévisible, hors de contrôle. Litanie funèbre désormais presque classique. Litanie victimaire insupportable : Pleurs, hommages, drapeaux en berne, tour Eiffel éteinte, discours bisounours sur le « vivre-ensemble ». Litanie bien-pensante désormais nauséabonde : « c’est pas ça l’Islam », « les musulmans sont les premières victimes en fait », « il faut accueillir mieux pour éviter la radicalisation », « finalement c’est la faute de l’extrême-droite ». Fatiguant tout ça, n’est-ce pas ?
Et la BBC d’interroger Mohamed, habitant de Manchester, qui se dit inquiet des amalgames. Et TF1 de recueillir les propos d’Ibrahim, autre habitant de la ville, qui craint pour la vie de sa fille. Et John qui ne reverra pas la sienne de fille ? Et Tiffany, 15 ans, qui a les deux jambes amputées au-dessus des genoux ? Médias écœurants de mensonges, déformateurs du monde, agents du non-sens. Mais surtout, une classe politique oligarchique au-delà de l’innommable qui n’a comme réponse que le désormais diptyque fataliste : « nous devons vivre avec le terrorisme » et « il faut continuer à vivre comme avant ».
Une classe politique oligarchique au-delà de l’innommable qui n’a comme réponse que le désormais diptyque fataliste : « nous devons vivre avec le terrorisme » et « il faut continuer à vivre comme avant »
Mantra du déni, de la soumission, de la démission. Facile de dire cela depuis des bunkers. Facile de dire cela quand votre famille et vous-même êtes protégés par des hommes, une armée, une police. Et les parents des victimes de Manchester, comment vont-ils faire pour « vivre comme avant » ? La seule vérité qui compte, c’est celle que révèle cette horrible réalité des attentats : réécriture permanente des faits par la médiacratie. Effondrement de la puissance publique qui se contente de compter les coups et d’espérer que le quota de morts reste « acceptable » pour le Système et son bon fonctionnement. Que les journalistes soient des prostituées du pouvoir n’est pas une nouveauté. Après tout, ne plus les écouter ne fais pas de mal. Mais ce qui reste et devrait apparaitre comme le point de rupture c’est l’oubli total par les politiques de leur mission première : Protéger le peuple. Protéger la vie. Mais à ce rôle fondamental et qui définit seul le contrat de légitimité des élus, ceux-ci préfèrent agir pour le « vivre-ensemble ». Ce « vivre-ensemble » qui tolère l’Islam en Europe, qui laisse les migrants violer des milliers de femmes, qui interdit de nommer les ennemis, qui excuse le crime, la déviance, l’outrance. Ce « vivre-ensemble » bouffi de tolérance, de bien-pensance, de dictature des gentils est préféré à toute forme de riposte. « Together we are strong » a dit le maire de Manchester. Strong, forts donc. Mais forts de quoi ? Forts pourquoi ? Forts pour encaisser le prochain carnage ? Forts pour baisser la tête dans la rue ? Forts pour laisser nos enfants martyrisés par des barbus aux yeux fous ? Forts pour accepter la drogue à l’école ? Les droits de l’homme pour credo ? Forts pour élire des tapettes ? Pour payer des montagnes d’impôts ? Nos gouvernants placent le « vivre-ensemble » ou plutôt le « mourir ensemble » au-dessus du droit élémentaire à la vie. Ils ont démissionné. Le contrat est rompu. Je vous parlais l’autre jour de sécession. Et bien cette sécession est une question de choix. De choix que nous devons faire. Va-t-on encore longtemps préférer protéger la bonne vie des minorités ethniques et religieuses – la plupart du temps haineuses à notre endroit – au détriment de notre sécurité et de celle de nos enfants ? Qu’est-ce qui est le plus important : le sentiment d’islamophobie ou les 22 morts de Manchester ? Il ne faut plus les écouter, il faut arrêter de rester calme, de passer outre. Il faut une insurrection des âmes, une sainte et grande colère. Une remigration totale et ferme, une volonté de fer. Oh, je sais demain rien ne changera et ça va continuer encore et encore. Mais pour tous ceux que l’honneur éperonne, les années à venir doivent être celles de la préparation du Grand Renversement. Bon week-end !