Montrouge(92) : la deuxième patrie du « papier d’Arménie »

Montrouge(92) : la deuxième patrie du « papier d’Arménie »

Paris Vox – Son odeur si caractéristique a marqué la mémoire de tous ceux qui l’on senti. « Désodorisant » traditionnel et naturel, ces feuilles brunes font partie de l’imaginaire collectif français. Elles sont toujours produites dans l’usine traditionnelle de Montrouge.


“Le papier d’Arménie est un papier parfumé à la résine de benjoin du Laos (Styrax benzoin), généralement présenté sous la forme d’un carnet composé de trente-six lamelles prédécoupées, soit douze feuilles de trois divisions de papier sur lesquelles sont imprimés la marque, la mention triple et la signature de A. Ponsot.

À la fin du 19e siècle, Auguste Ponsot, chimiste, découvre lors d’un voyage que les Arméniens font brûler du benjoin pour parfumer et désinfecter leurs maisons. Auguste Ponsot va adapter cette pratique en France avec Henri Rivier, pharmacien.

L’« alchimie » qu’a réalisée Henri Rivier va se révéler très lucrative : le papier d’Arménie est couronné de succès pendant l’Exposition d’hygiène de 1888 et l’Exposition universelle de 18894.

Il est produit à Montrouge, en France, depuis 1885 et est médaillé lors de multiples salons internationaux. Sa formule reste inchangée depuis sa création.

Le 30 janvier 2017, une explosion dans l’usine historique de Montrouge fait 2 blessés graves.

En 2004 puis en septembre 2008, le magazine « Que choisir » publie des études portant sur les désodorisants d’intérieurs. Ces deux études détectent des présences quantifiées de benzène et de formaldéhyde. Dans l’étude de 2008, sur 72 produits testés, le papier d’Arménie était néanmoins celui avec les taux les plus faibles.”

(source: Wikipédia)